Le voyage n’échappe pas à la logique consumériste; voir plus beau, plus loin, plus grand, plus sensationnel en recherche d’émotions et de souvenirs. Mais pour en revenir à son sens plus large, à la fois historique et philosophique, je n’ai pas voulu utiliser le mot voyage, mais «CHEMIN».

Inspirée des péripéties de Candide de Voltaire, qui dans sa recherche du bonheur, revient «cultiver son jardin». J’ai souhaité traduire «ce chemin intérieur» – susceptible de déclencher un questionnement philosophique – le voyage et la rencontre de l’autre, la découverte de soi et de ses limites, la remise en cause du sens que l’on donne à nos trajectoires individuelles, l’émerveillement du trajet plus que la destination qui ne devient qu’un prétexte.

Le mouvement, et donc le chemin, deviennent plus importants que la destination. Une fois arrivé, nous découvrons un sens caché, profondément humain et philosophique qui nous pousse à évoluer, à nous remettre en cause.